Véritable confiture

Un tartinable plaisir

Entreprise

De Jambrouwerij           

Produit

Confiture

Adresse

Valmeerstraat 123
3770 Riemst

Maarten Simonis puise son inspiration pour de nouvelles saveurs dans les livres de cuisine, mais il arrive aussi qu’il accède à une demande extérieure.

Avant même de s’en rendre compte, ils réaménageaient leur cave et se sont mis à faire des confitures en soirée. Au bout d’un an, ils avaient rempli plus de 3 500 bocaux. Le succès croissant des produits locaux fait qu’ils produisent actuellement plus de 40 000 pots par an.

Dans un coin perdu de la province du Limbourg, à deux pas de Tongres et non loin de la frontière néerlandaise, se trouve la Jambrouwerij.
Ancien cuisinier, Maarten Simonis, le “jambrouwer” (“brasseur de confiture”), a travaillé pour de nombreux chefs de renom, dont le célèbre Paul Bocuse. Il y a 12 ans, un grand-oncle de sa femme avait beaucoup trop de fruits. Maarten et sa femme se sont alors mis au travail et ont fabriqué leur premier lot de confiture. Ce fut un succès et d’autres lots ont rapidement suivi.

« Nous utilisons délibérément plus de fruits et moins de sucre. Ce qui signifie plus de goût"

Leur gamme comprend aujourd’hui quelque 21 saveurs. La saison commence avec la confiture de pissenlit et se termine avec la confiture de nèfles, le dernier fruit de l’année. Bien que l’accent soit mis sur les confitures, ils produisent également des vinaigrettes et de l’advocaat. Il y a quelque temps, ils ont quitté la cave pour s’installer dans leurs locaux actuels, situés dans une ferme. C’est ici qu’ils “brassent” désormais la confiture, mais ils proposent également de nombreux autres produits régionaux dans leur magasin.

La plupart des fruits proviennent d’ailleurs de producteurs locaux. Une partie est cueillie par Maarten et sa femme eux-mêmes. Le “brassage” se fait dans cinq marmites traditionnelles en cuivre. Chaque marmite peut contenir 8 kilos de fruits et 4 kilos de sucre. « Nous utilisons délibérément plus de fruits et moins de sucre. Ce qui signifie plus de goût », précise Maarten.

La saison commence avec la confiture de pissenlit et se termine avec la confiture de nèfles, le dernier fruit de l’année.

Toutes les demi-heures, ils mettent une nouvelle marmite à chauffer, afin de fluidifier le processus. Les bocaux sont stérilisés au four, puis remplis, fermés et enfin retournés. La masse très chaude refroidit, se rétracte et aspire le couvercle vers l’intérieur, créant un vide. Quant à la quantité de pectine utilisée, elle varie en fonction du type de fruit.

Maarten puise son inspiration pour de nouvelles saveurs dans les livres de cuisine, mais il arrive aussi qu’il accède à une demande extérieure. L’une des dernières combinaisons en date associe le pain d’épices et la cerise, ce qui donne une savoureuse confiture hivernale. Il essaie aussi de se distinguer de cette manière. En fabrication certes des confitures artisanales, à l’ancienne, mais aussi de nombreux produits originaux.

Entre-temps, ils bénéficient de l’aide de quelques jeunes en situation de handicap, qui peuvent accomplir à la confiturerie un travail utile en toute tranquillité. De Jambrouwerij est ainsi un petit atelier social où tout est encore fait à la main.

Lorsqu’on lui demande comment il veut faire évoluer son activité, Maarten est très clair : « Je veux rester aussi heureux que je le suis aujourd’hui. » Il désigne ses pots : « Peu de gens fabriquent encore de la confiture de manière aussi traditionnelle. Nous voulons continuer à tirer parti de l’intérêt du public et le surprendre avec nos saveurs. »

La confiture est délicieuse sur la tartine ou en accompagnement d’un morceau de fromage, mais on peut aussi l’incorporer dans une recette.